Voilà l'été, ses avantages et parfois ses inconvénients dont font partie les méduses... Une seule piqûre et vos vacances sont gâchées ! Fort heureusement seulement quelques espèces tropicales peuvent être mortelles. Reste à savoir où elles se trouvent...
La méduse, un des plus grands prédateurs pour l'homme
Dans nos mers et océans, il existe plus de 1000 espèces de méduses réparties dans le monde. Ces prédatrices font partie des cnidaires, famille regroupant entre autres les anémones de mer et les coraux. Si certaines sont familières de nos côtes françaises - le plus souvent échouées sur nos plages en été - il en existe d'incroyables dont quelques unes sont mortelles.
Méduse à crinière de lion
Cette méduse aime les eaux froides du Pacifique Nord et de l'Atlantique Nord, alors si vous partez en
voyage au Japon, peut être rencontrerez-vous ce genre de méduses, parmi les plus grosses du monde : un diamètre allant de 50 cm à 2 mètres, et des tentacules pouvant atteindre 30 mètres de long ! On vous déconseille de nager à ses côtés car sa piqûre est très toxique et peut entraîner des difficultés respiratoires.
Méduse Carukia barnesi dite Irukandji
Contrairement à celle citée plus haut, la méduse Irukandji est très petite, de 2 à 3 cm de diamètre seulement. Pourtant c'est l'une des plus dangereuses de la planète car sa piqûre provoque le syndrome d'Irukandji : douleurs insupportables, vomissements et même arrêt cardiaque. Ces bestioles ont été aperçues le long des côtes australiennes, autour de la Grande Barrière de Corail.
Crambione Cookii
Voyager en Australie peut s'avérer dangereux si on n'est pas préparé à certaines rencontres imprévues. Au large des côtes du Queensland, une race très rare de méduse a été découverte alors qu'elle avait disparue pendant 100 ans : la mortelle Crambione Cookii.
Méduse-boîte
Décidément se baigner dans les eaux limpides australiennes peut être gâché par ces satanés méduses. On ne vous souhaite jamais de tomber sur certainement la pire du monde : la Cubozoa, dite la méduse boîte. Mortelle pour l'homme, elle provoque un arrêt cardiaque en quelques minutes. On peut également en trouver lors d'un
circuit en Thaïlande, autour d'îles comme Koh Phangan.
Que faire en cas de piqûre de méduse ?
Vous passez un
séjour aux Canaries ou sur les côtes bretonnes et voilà que vous ressentez une vive brûlure ? Vous avez sûrement été piqué par les filaments d'une méduse commune, l'Aurelia aurita. Heureusement inoffensive pour l'homme, sa piqûre est néanmoins urticante et peut provoquer une inflammation de plusieurs heures, voire même une allergie.
La première chose à faire en cas de piqûre est de nettoyer à l'eau de mer la zone touchée. Surtout
rincez bien à l'eau de mer et non à l'eau douce, et frottez doucement - avec du sable - pour retirer toute trace de filament.
On peut appliquer une ou deux gouttes d'huile essentielle de lavande pour apaiser ou de la Biafine pour soulager la brûlure.
Selon une vieille croyance, on dit qu'il faudrait faire pipi pour calmer la douleur d'une piqûre de méduse, car la chaleur de l'urine neutralise le venin et soulage la brûlure. Or, celle-ci, comme l'eau claire, risque de faire éclater les cellule urticantes et de sur-infecter la plaie. Et puis d'un point de vue hygiénique, on préfère quand même se rincer à l'eau de mer !
des méduses rouges
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