Air Berlin Dépose Le Bilan

Désormais, pour effectuer un vol de Paris à Berlin, les français n'auront plus le choix qu'entre easyJet, Air France et Lufthansa. Le 15 août dernier a signé la fin pour Air Berlin, qui en 2000 avait décidé de se concentrer sur le marché low cost. Son actionnaire principal, la compagnie aérienne des Émirats Etihad, a décidé de stopper les frais en refusant d'y investir les 50 millions d'euros qui auraient pu « reculer » le terme du dépôt de bilan.
La compagnie d'Abu Dhabi met fin à ce soutient financier en estimant qu'Air Berlin n'a pas atteint les objectifs fixés, et accumulait les déficits depuis trop longtemps déjà.

« Une perte nette de 782 millions d'euros en 2016 pour un chiffre d'affaires de 3,78 milliards d'euros et 2,8 milliards d'euros de dettes ».

Un prêt d'urgence – 150 millions d'euros – et une garantie d'État ont été octroyés par le ministère allemand de l’économie afin de maintenir les vols pour ces trois prochains mois. Cette aide précieuse permet à la compagnie de ne pas être rachetée par la concurrence, sans quoi les salariés ne sont pas garantis d'être gardés. Près de 8 500 employés travaillent pour Air Berlin, or un plan social à quelques mois des élections en Allemagne n'est pas envisageable.
Impossible sans apport financier de remonter la pente pour Air Berlin, qui selon certaines sources n'a aucun repreneur potentiel. Reste le partenariat avec la compagnie nationale Lufthansa, qui a déjà déclaré son intention de reprendre certaines des activités d’Air Berlin, sans garantir le maintien de tous les emplois.