A quinze minutes en bâteau de Lobos, la plus petites des Canaries, et à trente minutes de Lanzarote, Corralejo est tournée vers le large. D'où cette effervescence qui émane de cet ancien petit port de pêcheurs. On s'imagine le village endormi de l'avant tourisme, ses petites maisons blanches aux portes bleues noyées dans les chemins de sable.
Ce n'est qu'à la fin des années cinquante que la belle sortit de son sommeil, et que le premier hôtel fût construit sur le vieux Port. Peu à peu, Corralejo se dota de bars, restaurants, d'autres hôtels et des infrastuctures routières complétèrent le paysage touristique de la station. Il est vrai que les dunes comme les plages sont aussi hospitalières que les habitants, souriants, chaleureux et accueillants. C'est pourquoi il n'est pas rare de rencontrer des habitués, voire des inconditionnels qui chaque année consacrent leurs congés à un
séjour à Corralejo.
Comme souvent aux Canaries, on trouve à Corralejo deux ports. L'un consacré à la plaisance où certains jettent parfois l'ancre à l'année et l'autre, dédié à la circulation entre les îles et notamment avec Lanzarote. C'est sur la place près du vieux port qu'à lieu chaque année la grande “Fiesta Nuestra Señora del Carmen” au cours de laquelle sont souvent baptisés de nouveaux bâteaux.
La Sainte patronne de la ville est fêtée deux semaines durant lesquelles on danse toute la nuit, les rues sont généreusement décorées, tandis que de multiples concours sportifs dont une régate (Regata de vela latina) sont organisés. La foire s'installe au cœur de la ville avec ses groupes de musique et ses vendeurs de churros.