Proche et lointaine à la fois de l'Afrique. C'est ainsi que pourrait se décrire cette petite île face à la côte Est de la Tanzanie. Un pays de musiques africaines, de senteurs indiennes, et de culture européenne. Un pays qui mêle tout cela avec bonheur et mélancolie. Zanzibar a été abordée par les marins perses et arabes, par les indiens, par les explorateurs et par certains écrivains européens (Jules Verne, Rimbaud...). Tous ont été inspirés par cette langue de terre qui suggère l'entrechoc des cultures.
Zanzibar est au premier abord un lagon d'eaux bleues limpides, frangé de cocotiers et de palmiers, de plantations d'épices et d'arbres tropicaux. Le sable y est d'un blanc aussi éblouissant que la peau d'ébène des esclaves fut sombre. Car Zanzibar avant d'être une destination de rêve a été un marché d'esclaves et un comptoir de gomme arabique et d'ivoire.
De ces différentes époques traversées par Zanzibar subsistent un fort portugais, des demeures coloniales, la résidence d'un sultan arabe, l'échoppe d'un Indien, une mosquée au minaret sculpté, monument aux esclaves... Une survivance de ce brassage de cultures est le taarab, « poèmes chantés » d'influences africaines, arabes et indiennes que l'on peut entendre dans l'amphithéâtre du fort arabe de Stonetown.
Les musiciens jouent sur des vieux instruments mais aussi du violon, de l'accordéon, de la guitare et de l'harmonium.
Pour les amateurs de sensations fortes, Zanzibar l'exotique se fera sportive : pêche au gros, plongée sous marine et snorkelling sont couramment pratiqués aux abords des
hôtels de Zanzibar.