Aujourd'hui, Playa del Carmen peut rivaliser avec les plus grandes stations balnéaires présentes, comme elle, dans la mer des Caraïbes. Site artificiel, la ville, qui stagnait avec près de 5000 habitants au début des années 90, frise aujourd'hui la surpopulation avec environ 160 000 personnes ; sa capacité hôtelière, un temps inexistante, atteint aujourd'hui 180 hôtels. La configuration de la ville reste cependant confuse, conséquence d'un développement trop rapide.
Playa del Carmen se divise ainsi en trois grandes aires géographiques : sous le nom de Playacar, la zone résidentielle se résume à une concentration de résidences secondaires et d'hôtels pour vacanciers. Réduite à une seule rue commerçante, Quinta Avenida, la zone touristique se trouve à proximité de la principale plage de la ville et regorge de bars-restaurants, de boîtes de nuits ou encore de boutiques. Enfin, la partie mexicaine montre un visage architectural réduit à sa plus simple expression et sans recherche esthétique notable.
Si on peut reprocher un développement trop rapide à cette station balnéaire, elle est néanmoins capable d'offrir la majorité des activités attendues : plongée, plongée sous-marine, parachute ascensionnel, planche à voile ou encore pêche au gros et visite des récifs coralliens.
A son grand avantage : un climat subtropical, particulièrement attractif durant la période sèche qui s'étire des mois de décembre à avril : baignée de soleil, la ville peut ainsi se targuer de températures allant de 27 à 29 degrés. Le meilleur mois pour
séjourner à Playa Del Carmen reste le mois de mars.