American Airlines Ordonne à Une Passagère De Se Changer

Tenue correcte exigée sur American Airlines
Pour cette passagère de la compagnie American Airlines, son voyage aurait pu se terminer plus vite que prévu. Alors qu'elle était déjà montée à bord d'un vol pour les États-Unis, entre la Floride et le Nevada, un membre de l'équipage lui a ordonné de la suivre à l'arrière de l'appareil. Non pas pour l'inviter à passer en première classe, mais pour lui demander de changer de vêtement sous peine de quitter immédiatement l'avion.

Portait-elle une tenue jugée trop courte ou provocante ? Allait-elle monter à bord vêtue d'un legging comme cela fut interdit pour deux jeunes filles en 2017 ? Non, Swati Runi Goyal était affublée d'un t-shirt estampillé Hail Satan (soit Gloire à Satan). Une inscription sataniste qui n'a pas fait du tout rire le personnel de bord d'American Airlines :

« C'est un vêtement ironique. Généralement, les gens en rient », a déclaré la jeune femme à la presse.

« Il a dit : "Notre équipage a trouvé votre T-shirt offensant". Au début, on a pensé à une blague, mais il a répété l’exigence et il y avait une femme de l'équipage derrière lui qui avait les bras croisés, l'air très en colère », a poursuivi la femme qui avait déjà porté son T-shirt plusieurs fois, y compris dans les avions.


Les passagers doivent s'habiller correctement selon la compagnie
Accompagnée de son mari, Swati a pu lui emprunter un de ses vêtements pour cacher son t-shirt et ainsi retourner à son siège.

Pourtant, la jeune femme a expliqué qu'elle n'était pas membre d'une secte mais d'une organisation non religieuse du nom de Satanic Temple. Cette association milite contre les signes religieux dans des lieux publics aux États-Unis, en utilisant le symbolisme de Satan pour souligner « l'hypocrisie du christianisme ».

Quelques jours après son atterrissage, Swati Runi Goyal a écrit à American Airlines pour se plaindre de diffamation, soulignant que les règles de la compagnie américaine ne précisait pas quelle genre de tenue était plus convenable qu'une autre. Ce n'est que quand la presse a eu vent de la situation que la compagnie s'est excusée auprès de la passagère, et lui a même proposé de lui rembourser ses billets d'avion.