Incendies En Californie : San Francisco Se Réveille Sous Un Ciel Apocalyptique

Scène d’apocalypse

Ce mercredi 9 septembre, les habitants de San Francisco et de plusieurs villes de la côte ouest des Etats-Unis ont vécu un réveil pas comme les autres. Lorsqu’ils ont ouvert leurs rideaux, ils ont été surpris par la couleur du ciel complètement orange…
Un paysage post-apocalyptique digne d’un film catastrophe, comme le montrent les clichés postés sur les réseaux sociaux par les internautes. A midi le ciel était toujours orange, obligeant les automobilistes à allumer les phares de leurs voitures.


A l'aéroport international de San Francisco, où de nombreux voyageurs attendaient leur vol aux Etats-Unis, les avions ont pris leur envol à travers ces nuages oranges.


Ce qui a donné au ciel californien cette couleur rougeâtre, c’est le mélange de brouillard et de fumées provoquées par les gigantesques incendies qui touchent la région. Sur Twitter, l’agence de contrôle de la pollution de l’air dans la baie de San Francisco a expliqué ce phénomène surréaliste.

"Le ciel orange est dû à la fumée des feux de forêt dans l’air"
"Ces particules de fumée dispersent la lumière bleue et ne permettent qu’aux rayons jaunes, oranges et rouges d’atteindre la surface, ce qui donne cette couleur orangée au ciel".

L’agence a également souligné que plus il y avait de fumée, plus cela bloquait la lumière du soleil.

Incendies record

Voilà plusieurs jours que des milliers de pompiers se battent contre des dizaines de feux de forêt de la Californie à l’Etat de Washington.

Ces incendies s’inscrivent déjà comme les pires de l’histoire des Etats-Unis depuis 1987 et les plus meurtriers de l’année 2020 (23 morts et plusieurs disparus). Et le pire est à venir selon Matt Shameson, un météorologue américain qui craint que le risque d’incendie soit "bien supérieur à la normale en octobre, novembre et décembre" et met en cause le réchauffement climatique.

Un avis partagé par Gary Newsom, le gouverneur de l’Etat de Californie :
"Je perds littéralement patience face aux climato-sceptiques". "Ce point de vue est en contradiction totale avec la réalité du terrain".