Danger De L'été : Ces Plongeons Sauvages Qui Peuvent Coûter La Vie

Toujours plus haut
Ces sauts périlleux, plongeons ou même saltos sont effectués depuis le haut d'une falaise ou d'un pont dans le but de faire grimper l'adrénaline et de ressentir des sensations fortes (et d’impressionner les copains). Mais les dangers de ces acrobaties sauvages sont sous-estimées et leurs conséquences peuvent être dramatiques voire mortelles.
Lundi 19 août, un Suisse âgé de 50 ans est mort après avoir fait un saut de 15 mètres dans un trou de 10 mètres de profondeur, dans la rivière de Chisa en Haute-Corse.


La Corniche Kennedy
S'il y a bien un endroit où les sauts périlleux sont tous plus dangereux les uns que les autres, c'est à Marseille et plus exactement à la Corniche Kennedy. Et le phénomène n'a fait que s’accroître depuis la sortie du film Corniche Kennedy en 2016 qui met en scène un groupe d'ados adeptes de ces plongeons sauvages.
Mais si les jeunes se régalent, les secours eux s'inquiètent...
"Nous agissons depuis plusieurs années contre ces sauts dangereux et ce film a tout remis à plat en les popularisant", explique le major Philippe Brunetti, responsable de l’Unité de sécurisation et de prévention du littoral de Marseille.


"Aujourd'hui tu veux sauter, demain tu voudras marcher"
Pour faire face à cette situation bien trop dangereuse, des lycéens de la cité phocéenne soutenus par un commissariat de Police de la ville ont lancé une campagne de mobilisation avec des slogans et des images "choc".
Ainsi, si vous ne voulez pas reprendre votre vol Marseille – Paris en fauteuil roulant, vous avez tout intérêt à bien réfléchir avant de sauter bêtement...


Des panneaux d'interdiction ignorés
Marseille n'est pas la seule ville à devoir faire face à ces défis que se lancent les jeunes. Le 21 juillet à Aniane dans l'Hérault, un jeune homme a trouvé la mort après avoir sauté du Pont du Diable, un pont médiéval de 18 mètres de haut.
"Le fait de glisser, de chuter, de taper la tête, et l'impact de l'eau! L'eau est un mur à 10 mètres. Tout cela sans aucune conscience du danger et du fait que derrière, tout peut s’arrêter du jour au lendemain pour un plongeon" se désole Gregory Gemme, brigadier chef à l’unité de sécurisation et de prévention du littoral.