Vélelles Et Physalies En Bretagne : Attention Danger

D'où viennent ces méduses qui n'en sont pas ?
Les physalies et les vélelles vivent généralement dans les zones subtropicales mais aussi dans certaines zones tempérées. Si vous en avez fait la rencontre sur les plages bretonnes pendant vos vacances après un vol Paris – Brest c'est parce que ces espèces font partie du zooplancton et se laissent donc porter par les courants. Et des courants forts, il y en a eu beaucoup ces dernières semaines avec les tempêtes qui ont soufflé sur les côtes.

Ne vous fiez pas à leur belle apparence
Contrairement aux méduses, les physalies et les vélelles restent à la surface de l'eau et sont donc facilement observables. Et quand elles s'échouent sur le sable, elles attirent les promeneurs par leur couleur bleu métallique, parfois rose et très brillante. Mais attention, malgré leur apparence qui attire l'attention, les vélelles et physalies restent des espèces dangereuses voire mortelles.

Quels sont les risques de ces animaux marins ?
Les physalies se distinguent des méduses par leurs flotteurs qui leur permettent de rester à la surface. Mais le danger provient de leurs filaments, qui peuvent mesurer de 15 à 40 cm et sont pourvus de harpons toxiques.
La première piqûre ne provoque que douleur et brûlure superficielle, en revanche un contact plus prolongé peut entraîner la mort.
Et la physalie n'est pas seulement mortelle quand elle est dans la mer, elle reste très toxique même morte et échouée sur la plage.
Quant aux vélelles, elles sont moins virulentes que les physalies mais il est toutefois déconseillé d'y toucher car elles sont très urticantes.

Comment les éviter ?
Lors de vos promenades sur les plages bretonnes, soyez très vigilent surtout avec des enfants. Heureusement, le phénomène ne dure pas trop longtemps car les physalies sont constituées à 90% d'eau et se décomposent donc très vite.
Cependant, si vous en croisez, vous pouvez les enterrer dans le sable pour protéger les autres promeneurs, mais sans y toucher avec vos mains. Lors d'un échouage trop important, les communes ferment directement l'accès aux plages.