Première Historique : L'aéroport D'orly Ferme Ses Portes Jusqu'à Nouvel Ordre

Une situation inédite
Avec des réservations de vols en chute libre, le trafic aérien est en berne. A la suite des restrictions de déplacements mises en place par le gouvernement pour empêcher la propagation du virus Covid-19, le trafic aérien s'effondre et des mesures exceptionnelles ont alors être prises. C'est le cas de la fermeture jusqu’à nouvel ordre de l'aéroport d'Orly qui a cessé ses vols commerciaux vers Paris et au départ de la capitale.

Ce mardi 31 mars 23h59, les lumière de l'aérogare s'éteignent, les halls sont vides, habituellement grouillant de passagers, les pistes sont désertes. Une situation exceptionnelle qui n'était jamais arrivée depuis son inauguration en 1961.
Chaque année, plus de 30 millions de passagers transitent à Orly, le deuxième plus grand aéroport de France après Roissy Charles de Gaulle. Un jour avant sa fermeture, la plate-forme parisienne n'avait comptabilisé qu'un millier de passagers, contre 90 000 quotidiens, et 20 mouvements d'avion alors qu'en temps normal 600 mouvements sont enregistrés.

"C’est une première, tout comme cette pandémie est une première depuis un siècle" , a déclaré
Augustin de Romanet, le PDG de Groupe ADP (Aéroports de Paris).



Un aéroport figé mais des salariés soulagés
Même si les compagnies aériennes avait nettement diminué leurs rotations de et vers Paris Orly, l'activité était encore présente. Avec la fermeture d'Orly et la centaine de bars, commerces et restaurants qui s'y trouvent, les salariés sont soulagés, certains ayant développé la crainte d'aller travailler et d'être en contact avec des passagers contaminés par le virus.

Mais l'aéroport ne va pas être complètement à l'arrêt ces prochains jours. La tour de contrôle d'Orly restera active pour les vols sanitaires, les déroutements d'urgence et les vols d'Etat. Sur les aires de stockages, une centaine d'avions vont rester immobiles pendant une durée encore indéterminée. Un service de surveillance et de gardiennage sera donc assuré pour vérifier régulièrement les avions cloués au sol.


Un ambiance fantomatique dans un aéroport désertique, qu'on vous propose de découvrir en images :