Paris 18ème : Un Bal De Rue En Plein Confinement Fait Scandale

"Laissez-moi danser..."
Samedi 25 avril, dans les rues du 18ème arrondissement à Paris, une fête s'est rapidement organisée sur la place Constantin Pecqueur. Il était environ 20 heures quand les célèbres paroles de Dalida "Laissez-moi danser.." ont résonné dans les rues habituellement très calmes depuis le confinement.
La musique a très vite été accompagnée de danseurs et d'habitants du quartier interpellés par cette chanson entraînante. Pour rappel, il était donc 20 heures, l'heure à laquelle les Français ont pris l'habitude d'applaudir le personnel soignant pour les remercier et les encourager..

Une vidéo devenue virale
Le journaliste Corentin Chrétien Droz, présent au moment des faits, a filmé la scène et la vidéo diffusée sur Twitter a été visionnée près de 3 millions de fois et partagée près de 20 000 fois. Mais pas étonnant que cette vidéo suscite autant d'interactions sur les réseaux sociaux...
En effet, faut-il encore rappeler que la France entière est priée de rester confinée afin de lutter contre l'épidémie de coronavirus qui afflige le pays ? Vous aurez tout le temps de visiter Paris, sortir et faire la fête une fois que le virus sera totalement endigué.

Comment cette fête s'est-elle propagée ?
Depuis le début du confinement, un habitant d'un immeuble du 18ème arrondissement, avait pour habitude de diffuser de la musique depuis son balcon afin de distraire ses voisins, devenus adeptes de ce rendez-vous hebdomadaire.
Mais ce samedi 25 avril, est-ce la météo estivale ou le ras-le-bol du confinement qui a fait se rassembler les gens du quartier ? Toujours est-il que les règles de distanciation sociale n'ont bien évidemment pas été respectées, de quoi faire bondir certains internautes, alors que le #discobalcons bat son plein...

De vives réactions sur les réseau sociaux
Alors que le journaliste Corentin Chrétien Droz écrit sous sa publication "Le 18ème vient officiellement de s'auto-déconfiner (et il aimerait qu'on le laisse danser)", d'autres commentaires beaucoup plus accusateurs ne se sont pas fait attendre, même si la Police est rapidement intervenue.
Le premier à réagir a été le Syndicat des Cadres de la Sécurité Intérieure qui a rappelé que "En France, 22 614 personnes ne pourront plus jamais écouter Dalida".

Plus agressif, le syndicat des Cadres Synergie a blâmé les fêtards en disant : "Ils s'achèteront une conscience en applaudissant les soignants à 20 heures et dénonceront l'action de la police dans les quartiers populaires..." Avant de conclure, "Le bobo ne pense et ne vit que pour lui."