Victime D’une Arnaque, Une Touriste Paie 2600 € Pour Un Kebab à Jérusalem

Kebab de luxe...

La semaine dernière, nous vous racontions la mésaventure d’un touriste facturé 60 000 € pour une bière dans un hôtel en Angleterre… Cette fois, c’est au Moyen-Orient, qu’une touriste a payé le prix fort, soit près de 2600 €, pour un simple kebab…

De passage en Israël, Laura Ziff avait décidé de s’accorder une pause pour se restaurer entre deux visites à Jérusalem. Malheureusement pour elle, elle a été victime d’une arnaque de la part des propriétaires d’un café installé au coeur de la vieille ville. Un café dans lequel elle a commandé un shawarma, un kebab qu’elle a payé en carte bancaire sans vraiment en vérifier le prix.

Plus tard, elle s’est rendue compte que son compte avait été débité de 10 100 shekels, soit 2 592 euros…

Toujours en vacances en Israël, Laura décide de retourner se plaindre au café. Les propriétaires admettent l’erreur et lui indiquent qu’elle sera remboursée rapidement. Seulement une dizaine de jours plus tard, aucun remboursement n’apparaît sur son compte bancaire…

Arnaque courante...

Agacée et espérant bien revoir son argent, elle décide alors de prendre contact avec les médias locaux. Au cours de leur enquête, les journalistes du Jerusalem Post ont interrogé un ancien employé de l’établissement qui leur a révélé le pot aux roses… Les propriétaires seraient de vrais escrocs usant d’une technique bien rodée pour arnaquer les voyageurs étrangers.

« Ils n’ont pas de menu. Un shawarma coûte 80 shekels et les employés facturent le client en euros ou en dollars. Quelquefois, le client s’en rend compte et fait une remarque. Mais la plupart du temps, il signe juste la note et part. Il voit 80, il ne remarque pas que c’est en dollars… » a indiqué l’homme qui a souhaité garder l’anonymat.

«Ils ont commencé à jouer avec les prix, c'est terrible. La police est venue trois fois avec des touristes.»
«C’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai quitté cet endroit»

Quelques jours après la parution d'une série d'articles dans la presse, les propriétaires du café ont contacté la jeune femme pour lui annoncer une nouvelle fois qu’elle serait remboursée.