L'avion est le moyen de transport le plus sûr au monde mais si certaines pièces d'un avion de ligne venaient à disparaître en plein vol, l'avion est-il voué à se crasher ? Pas forcément, et vous allez voir que certaines pièces ne sont pas du tout indispensables pour assurer un atterrissage normal...
Les ailes
Elles sont au nombre de deux et sont indispensables pour créer de la portance. Sans elles, un
vol Paris – Sydney est tout simplement impossible. Elles peuvent se fléchir à la verticale (jusqu'à un certain point), faire face aux secousses et aux impacts d'oiseaux. Pourtant, aussi importantes soient-elles, en 1983, un avion de chasse F-15 a réussi à se poser avec une aile en moins !
Les flaps
Les flaps ou volets sont un élément de l'aile de l'avion qui sert à augmenter la portance à basse vitesse. Quand ils sont déployés, ils diminuent donc considérablement la vitesse de décrochage. Parfois, ils sont endommagés ou ne fonctionnent pas du tout. Mais pas de panique, ils n'empêcheront jamais un avion d'atterrir après un
vol Lyon - Madrid, même si la vitesse d'atterrissage sera augmentée et donc l'avion plus difficile à poser.
Le fuselage
Le fuselage de l'avion est tout simplement son corps. Il protège les passagers du flux d'air à grande vitesse et du manque d'oxygène. Mais si par malheur des trous se forment suite à un choc sur un
vol Paris – Oujda par exemple, le pilote doit atterrir d'urgence car ces trous entraînent une dépressurisation de l'avion. Des dommages trop importants sur le fuselage peuvent conduire à une catastrophe...
Le gouvernail
Comme sur un bateau, le gouvernail sert à diriger l'avion de gauche à droite. Il est donc particulièrement difficile de contrôler un avion dont le gouvernail est endommagé, même si les ailerons sont dans ce cas d'une grande utilité.
Pourtant en 1964, un Boeing B-52 de l'US Air Force dont le gouvernail avait été détruit à cause de fortes turbulences a réussi à se poser en toute sécurité. Cependant, on espère que cela ne vous arrivera pas sur votre
vol Paris – La Havane cet été !
Les moteurs
Sans moteur, vous vous dites qu'un
vol Paris – Palerme ou tout autre vol d'ailleurs ne peut pas bien se terminer... Et vous avez raison, une panne de moteur est la pire des avaries en plein vol, même si cela n'implique pas forcément un dénouement tragique. Dans ce cas particulier, alors que le moteur cesse de produire de la poussée, tout se joue sur les compétences du pilote pour mener à bien un atterrissage d'urgence. En 1982, un Boeing 747-236B a traversé l'immense nuage de cendres provoqué par l'éruption du volcan Galunggung en Indonésie. Résultat : les 4 moteurs se sont arrêtés. Mais une bonne dose de sang froid a permis au pilote de planer en dehors du nuage et les moteurs ont redémarré. Le pilote a tout de même préféré se poser au plus vite, et on le comprend !
Le train d'atterrissage
Indispensable avant de se poser au sol, le train d'atterrissage est conçu pour supporter le poids de l'avion et assure le freinage de l'appareil en plus de la "poussée inverse" du moteur qui permet de ralentir considérablement un avion à l'atterrissage.
On se rappelle d'un cas extrême survenu en Pologne en 2011. L'appareil de la compagnie LOT Polish, un Boeing 767, avait dû atterrir sans train d'atterrissage suite à une panne des systèmes hydrauliques. N'ayez pas peur pour votre prochain
vol Paris – Cracovie, cela n'arrive que très rarement.