Les vacances, on les attend toute l'année mais à chaque fois c'est pareil, elles défilent à vitesse grand V ! Alors pour les prolonger in extremis, voici quelques bonnes excuses pour justifier à votre patron que vous allez (malheureusement) devoir rester encore un peu en vacances car vous avez raté votre vol retour...
J'ai perdu mon passeport (boulet !)
C'est la situation la plus redoutée des voyageurs et pour cause : si vous perdez votre passeport juste avant de repartir, vous êtes bon pour rester quelques jours de plus (si tout se passe bien) sur votre lieu de vacances... Alors si dans le principe, c'est une bonne nouvelle, dites-vous que c'est un
calvaire administratif qui vous attend entre les démarches de déclaration de perte ou de vol auprès des autorités locales puis dans un second temps au consulat français. Sans parler de votre crédibilité auprès de votre patron, il ne risque pas de vous confier de gros dossiers si vous n'êtes pas capable de garder précieusement votre passeport en sécurité...
Le pilote de mon avion était bourré (WTF ?)
Si vous avancez cet argument à votre patron pour
gratter quelques jours de vacances supplémentaires, il risque de ne pas vous croire, pourtant ce genre de situation est arrivé plus d'une fois dans le secteur aérien. Rappelons par exemple la fois où
un copilote de la compagnie TAP Portugal a été retrouvé ivre dans son cockpit juste avant d'assurer un
vol pour Lisbonne. L'homme en état d'ébriété avancé a immédiatement été placé en détention provisoire et le vol en question a été tout simplement annulé. Les passagers quant à eux ont dû prendre un autre vol les jours suivants. Donc vous voyez, cela peut fonctionner...
Mon vol a été annulé à cause d'une panne informatique (Haaa l'informatique...)
L'informatique a ses limites... Les passagers de l'aéroport de Gatwick à Londres en ont fait les frais l'été dernier, en pleine période de départs.
Le panneau d'affichage est en effet tombé en panne pendant plus de 5 longues heures provoquant alors un chaos impressionnant dans l'aéroport. Imaginez le personnel de l'aéroport obligé de sortir feutres et tableau blanc pour diriger les passagers complètement perdus. Malgré tous leurs efforts, de nombreux passagers ont raté leur
vol pour Bordeaux ou leur
vol pour Bangkok...
Ma compagnie aérienne a fait faillite (dommage...)
Alors cette excuse, elle ne va peut-être pas passer auprès de votre patron. Et pourtant c'est un cas de figure tout à fait envisageable. Rappelez-vous en été 2017, la compagnie aérienne
Monarch Airlines qui reliait l'Angleterre à de nombreuses destinations touristiques européennes
a fait faillite et a laissé plus de 110 000 touristes coincés à l'étranger ! Ces derniers ont été rapatriés tant bien que mal par des avions affrétés d'urgence par les autorités.
Mon avion n'a pas atterri à la bonne destination (c'est une blague ?)
Voilà encore une excuse qui tient la route ! Enfin façon de parler car il arrive que des voyageurs n'arrivent pas à bon port... Et les exemples sont nombreux ! Soit les passagers confondent
Nice sur la côte d'Azur et Nis en Serbie et je vous laisse imaginer leur surprise à l'arrivée... Soit ils veulent réserver un
vol pour l'Australie à destination de Sydney et se retrouve à Sydney au Canada ! Tout cela peut vous paraître absurde mais il s'agit pourtant d'histoires vraies. Donc vous pouvez tout à fait tromper votre patron avec un cas similaire...
Il y avait une souris à bord (vous avez bien dit "souris" ?)
Autre solution pour duper votre patron et rester quelques jours de plus en vacances... Prenez dans vos valises
une petite souris que vous laisserez s’échapper dans l'avion et faites un scandale à bord ! Idée tordue ? Non bien au contraire ! Un vol Air France à destination de Bamako a dû faire face à cette situation et a immédiatement annulé le vol. Non seulement pour éviter la panique à bord mais surtout parce que
ce petit rongeur est susceptible d'endommager les câbles de la cabine de pilotage. Le vol en question a été retardé de 48 heures. Cela vous laissera assez de temps pour profiter de vos vacances un peu plus...