Il faut toujours bien choisir les agences de voyage, les plus grandes et les plus connues de préférence. Tout touriste doit donc rester vigilant sans cesse et doit éviter les zones trop reculées, ainsi que les quartiers plus sensibles. Suite aux agressions dans les minibus, toute utilisation des transports en commun est déconseillée, dans ce cas préférez
louer une voiture au Salvador, dans la capitale San Salvador, par exemple. Néanmoins, quand les règles basiques de sécurité sont respectées, Salvador offre aux visiteurs une escapade exotique par excellence et ne déçoit jamais.
Ce pays, niché entre le Honduras et le Guatemala est, culturellement parlant, un mixte réussi de son passé maya, des conséquences de la colonisation et de l'ouverture vers la modernité. Son patrimoine est composé de grands sites archéologiques mayas qui émaillent les forêts tropicales vierges. Certes, les temples et les pyramides sont souvent recouverts de feuillages, mais cela ne leur enlève pas leur magie et leur grandeur. Ensuite, les façades de couleurs gardent fièrement les riches relais coloniaux et les constructions de notre époque, les villages de pêcheurs viennent également leur tenir compagnie.
Avant l'invasion des Mayas ou des conquistadors espagnols, le royaume de Cuzcatlan était le maillon fort du pays, peuplée d'Amérindiens Papils. Les temps changent et aujourd'hui les Salvadoriens sont majoritairement les Mestizos, accompagnés de deux minorités, les « indigènes » et les « blancs », comme l'expliquent les habitants. La langue officielle est bien sûr l'espagnol, mais une fois sur place, laissez-vous emporter par les mélodieux lenca, kekchí ou pipil.
Le second, et pas des moindres atout du Salvador c'est sa nature. Bordé au sud par l'océan Pacifique, embrassé par près de 300 km de plages paradisiaques, couvert de forêts denses et parsemé de volcans, le pays enchantera tout voyageur. Le choix est vaste et invite d'abord à la découverte de la chaîne de montagne marquant la frontière avec le Honduras, la Sierra Madre, qui porte haut son front (El Pital, 2 730 m). Ensuite, c'est le plateau central, la Meseta, qui dévoilera ses charmes. Les volcans, actifs ou non, forment une autre chaîne vallonnée (San Miguel, Santa Ana, Tepaca, Izalco, Conchagua, San Vicente etc.).
Le Lempa, un long fleuve, qui croise aussi les pays aux alentours, fini son chemin au Salvador et rempli au passage un lac artificiel de Ceroon Grande. A toutes ces beautés s'ajoutent encore quelques lacs naturels (Ilopango, Güija). Le parc National Cerro Verde regroupe à la fois un lac (Coatepeque) et un volcan (Cerro Verde). En ce qui concerne ses plages, elles offrent un séjour actif aux sportifs, les surfeurs sont les bienvenus, ou bien un doux farniente aux autres. La Costa del Sol est la plus connue pour ses complexes touristiques bien aménagés. Il ne faut pas oublier la belle capitale disposant de toutes les commodités modernes (hôtels, centres commerciaux, musées, architecture variée, parcs…), la ville de « tissus » ,San Sebastián, aux alentours du lac Ilopango, ou encore la région de San Andrés, fortement marquée par son passé maya.
Le pays, au climat tropical reste pendant toute l'année chaud. L'humidité est élevée entre mai et fin septembre, mais attention aux ouragans entre juin et novembre. Une dernière information pour les touristes, avides d'une véritable aventure : l'aéroport international se trouve à San Salvador.