Le nombre de touristes dans le monde ne fait qu'augmenter, et si économiquement c'est une bonne chose, cela l'est moins pour l'écosystème. Si rien n'est fait pour limiter le nombre de visiteurs à certains endroits, il se pourrait que les sites emblématiques suivants disparaissent à tout jamais...
Le Machu Picchu
Véritable point d'orgue de tous les
voyages au Pérou, cette ancienne cité inca paye le prix de sa forte notoriété. C'est l'endroit d'Amérique du Sud qui reçoit le plus de visiteurs : en 1992, ce site archéologique accueillait moins de 10 000 visiteurs chaque année, aujourd'hui ils sont 10 fois plus nombreux. Du coup, le sol est piétiné et la structure est fragilisée par des glissements de terrain.
L'Everest
Faire l'ascension du mont Everest fait partie des choses incroyables à faire dans sa vie. Mais tous ne sont pas de vrais amoureux de la nature et le sommet du monde est particulièrement touché par la pollution. Même à plus de 5000 mètres d'altitude, le camp de base situé côté népalais est une poubelle à ciel ouvert. Déchets, pièces d'équipement, des années d'expédition qui ont laissé de terribles traces...
Les Iles Galapagos
Désormais inscrites sur la liste des sites du Patrimoine mondial en péril par l'Unesco, l'archipel des Galapagos, accessible via un
vol pour l'Equateur, souffre du piétinement des visiteurs. C'est toute la flore et la faune unique des Galapagos qui sont en danger. Le gouvernement équatorien a alors pris la décision de limiter à 200 000 le nombre de visiteurs par an, et d'instaurer un droit d'entrée à 125 dollars, deux mesures censées limiter l'accès et protéger cet écosystème fragile.
Pétra
Pour accéder au site le plus réputé de Jordanie, il faut prendre un
vol pour Amman depuis Paris. Sauf que depuis son énorme succès, ce château incrusté dans la pierre est devenu une attraction à touristes et cela sans faire de dégâts. Le site archéologique a été écorché par l'érosion due aux vents mais aussi à cause du tourisme de masse. A l'avenir, l'accès à Pétra pourrait être limité.
Venise
Ce n'est pas un scoop, Venise et sa lagune sont menacées par les inondations. Mais ce qui fait encore plus souffrir la Sérénissime, c'est le nombre affolant de touristes chaque année. Plus de 2 millions de visiteurs viennent admirer les palais et faire un tour en gondole, ce qui génère pas mal de déchets difficilement gérables. Alors pour remédier à cela, mieux vaut prendre un
vol Paris – Venise hors saison et ainsi réguler le flux de visiteurs, avant qu'il ne soit trop tard.
La côte méditerranéenne
Trop de constructions en bord de mer et c'est le drame ! En plus d'être dénaturé, le littoral est fragilisé et l'écosystème marin dégradé. La destination la plus représentative du désastre du tourisme de masse, c'est la Costa Brava en Espagne, où les gros immeubles destinés à accueillir les millions de touristes ont gâché la côte méditerranéenne.
Angkor
Les célèbres temples d'Angkor subissent eux aussi le trop plein de touristes depuis des années. Ceux-ci en voulant jouer les explorateurs, quittent les chemins balisés sans se soucier que cela érode fortement ces vestiges archéologiques. Et avec la construction d'hôtels près d'Angkor Vat, cela ne va pas en s'arrangeant...
Ile de Pâques
Si voir de ses propres yeux les immenses statues de l'île de Pâques peut être un rêve pour certains, il s'avère être un véritable cauchemar pour cette île qui souffre du trop grand nombre de visiteurs par an. L'île de Rapa Nui, accessible avec un
billet d'avion pour le Chili, est désormais limitée à 65 000 visiteurs par an. Une mesure prise par les quelques habitants de ce petit paradis perdu au milieu du Pacifique pour protéger leur fragile écosystème et leurs gigantesques statues Moai.