Après une période compliquée liée à la crise sanitaire du Coronavirus, plus rien ne sera comme avant dans le secteur aérien aussi bien pour les compagnies que les passagers qui vont devoir s'adapter à de nouvelles mesures qui vont fortement impacter leur façon de voyager.
Des tarifs intéressants dans un premier temps...
Dans un premier temps, les compagnies devraient proposer des voyages à prix attractifs pour inciter les voyageurs à reprendre l'avion. Cependant elles devraient se rattraper sur des éléments comme les bagages, le choix du siège et les repas, des options et services qui étaient auparavant inclus au prix des billets chez certaines compagnies. Ces options pourraient être dissociées du prix du billet d'avion et donc à régler en supplément. Si ces pratiques étaient jusque là connues pour des voyages en classe Eco, elles seraient appliquées en classe Affaires.
British Airways fait désormais payer le choix du siège en classe Business, Finnair a ajouté un tarif Business sans valise en soute et Emirates ne propose plus de chauffeur ni accès salon dans ses billets en classe Business.
achat de billets d'avion avec une carte de crédit
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Longues escales et correspondances
Les passagers vont devoir s'attendre à moins d'options de vols sur certains trajets comme les
vols Paris Bangkok ou
Paris Miami qu'il était auparavant possible de réserver sans escale. Ces itinéraires opérés en direct ne le seront peut-être plus et nécessiteront des escales et correspondances plus longues dans certains aéroports.
Les vols avec départ tôt le matin ou tard le soir qui étaient bondés avant la crise, ne devraient plus l'être avant des années. De même que les vols du midi, qui seront de ce fait réduits.
Services à bord et offre de restauration réduite
Les services de nourriture et de boissons à bord devraient eux aussi être réduits pour des questions d'hygiène mais aussi pour des raisons économiques. Si Air France, KLM et Lufthansa incluent une boisson et une collation dans le prix de leurs billets d'avion en Europe, elles pourraient prendre exemple sur d'autres compagnies comme British Airways, SAS, Iberia ou Finnair qui ne servent que de l'eau, du thé ou du café obligeant les clients à payer pour se restaurer.
Les compagnies pourraient également supprimer les alcools servis gratuitement sur les vols long-courrier.
Offre de divertissements réduite
Les passagers qui embarqueront à bord d'un
vol Paris New York devront faire avec un choix de divertissements plus restreints. Il y aura par exemple moins de films récents du fait du coût important des licences.
Salons d'aéroports moins luxueux et moins accessibles
Spa, massages, soins du visage... Pour des raisons d'hygiène, tous ces services de luxe proposés par les salons d'aéroports, très appréciés des voyageurs long courrier pour attendre tranquillement leur vol, seront probablement supprimés dans un premier temps, puis réduits. Tout comme les buffets proposés aux passagers avant embarquement. Il faut également s'attendre à une offre de nourriture et de boissons réduite.
Suppression du Wifi à bord
C'est un service qui coûte cher aux compagnies qui ont du mal à rentabiliser sa mise en place. Ainsi, pour faire des économies, le Wifi à bord pourrait être supprimé ou retiré des options gratuites incluses au prix de certains billets.
homme d'affaires avec son ordinateur portable dans l'avion
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Des avions moins récents
A la suite de cette crise, les compagnies vont avoir du mal à renouveler leur flotte, contraintes d'annuler ou de reporter leurs commandes auprès des constructeurs. Les projets de remodernisation des cabines seront réduits à néant et les voyageurs embarqueront donc pendant quelques années dans des appareils plus anciens et moins modernes.
Les sièges des cabines seront changés et réparés moins souvent chez les transporteurs en déficit économique.
Dépistages et files d'attente plus longues
Dans l'attente d'un vaccin contre le Covid-19, les compagnies pourraient mettre en place des systèmes de dépistage pour les passagers en transit dans les aéroports. Ce qui devrait par conséquent rallonger les files d'attente.