Les climatiseurs et ventilateurs sont les alliés de nos étés lorsque le thermomètre affiche des températures élevées. Mais ces appareils destinés à nous rafraîchir ne présentent-ils pas un risque de contamination au coronavirus ?
La climatisation et les ventilateurs sont des solutions idéales pour se rafraîchir en période de fortes chaleurs, mais face à la pandémie de coronavirus, on peut se poser des questions quant à la possible transmission du virus par ces appareils…
Oui à la climatisation si les filtres sont bien entretenus
Même si les gouttelettes peuvent être projetées plus loin avec le système de brassage de l’air, il n’y a pas de risques majeurs liés à l’utilisation de climatiseurs collectifs tant que le filtre de l’appareil est bien entretenu et en parfait état de fonctionnement.
Ces conditions s’appliquent également aux climatiseurs mobiles utilisés dans les logements individuels. Leurs filtres doivent être ultra-performants et remplacés régulièrement.
L’utilisation de la climatisation dans la voiture n’est pas déconseillée selon l’Organisation Mondiale de la Santé, même s’il faut rester prudent, aérer l’habitacle régulièrement et bien sûr respecter les gestes barrières et la distance sociale dans le cas d’un trajet à plusieurs.
Quoi qu’il en soit, le débit d’air des systèmes de climatisation doit être réglé au plus bas.
Si à ce jour aucun cas de contamination par système de climatisation n’a été recensé, mieux vaut rester prudent et en limiter l’utilisation autant que possible.
Le cas des ventilateurs
Quant à l'utilisation des ventilateurs, Santé Publique France a déclaré qu'il existait un risque de projection et de diffusion des gouttelettes de salive contaminée. Lorsque plusieurs individus se trouvent dans la même pièce, le ventilateur est à proscrire.
Par contre, si vous êtes seul dans une pièce, l’utilisation d’un ventilateur ne présente aucun risque de contamination.
Et les brumisateurs extérieurs ?
Placés sur les terrasses des cafés et restaurants, les brumisateurs sont eux aussi agréables en période de canicule. A ce sujet, Santé Publique France a indiqué que les gouttelettes de salive porteuses du virus Covid-19, sont “diluées" par le brouillard humide provenant du brumisateur. Le risque de contamination est alors très faible à condition que l’eau utilisée soit sanitairement correcte et que les systèmes soient bien dimensionnés.
La climatisation dans les transports
Dans les trains comme dans les avions, les systèmes de ventilation sont très performants et prélèvent de l’air à l’extérieur. Ceux-ci brassent l’air de manière verticale afin d’empêcher la propagation des gouttelettes d’un passager à un autre et sont équivalents à ceux utilisés en milieu médical, ce qui est plutôt rassurant.
En fonction du type de train, les mécanismes de renouvellement de l’air diffèrent.
"C’est environ un tiers d’air extérieur et deux tiers d’air intérieur qui est refiltré toutes les trois minutes. Ce qui donne un air renouvelé entièrement toutes les neuf minutes " indique la SNCF en parlant des TGV Inoui et Ouigo.
Pour les trains express régionaux (TER),
"la proportion d’air extérieur est de 40% en moyenne pour 60% d'air intérieur. L’air est donc entièrement renouvelé toutes les 5 à 8 minutes selon les modèles de rame".
Dans les autres trains comme les Intercités, l’air est renouvelé toutes les six minutes.
tgv en mouvement
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Dans l’avion, l’air est renouvelé plus régulièrement : toutes les deux à trois minutes environ avec des “dispositifs semblables à ceux utilisés en milieu médical “ d’après le PDG d’Airbus, Guillaume Faury.
"Sur les avions les plus récents, les filtres sont d'une qualité équivalente à celle d'un bloc opératoire".
Le risque de contamination au covid sur un
train Paris Amsterdam ou un
vol vers la Martinique est donc faible comme l’a souligné le PDG de SNCF Voyageurs
"Tous les médecins nous disent qu’il n’y a aucun risque de prendre le TGV"
