Italie : Un Touriste Endommage Une Statue Pour Une Photo Et Fait Comme Si De Rien N'était
VIDEO. En visite au musée de Possagno en Italie, un touriste autrichien se fait photographier allongé sur la statue de Pauline Bonaparte. Résultat : deux orteils cassés pour la sœur de Napoléon et un touriste qui part sans même une once de culpabilité...
Retour sur les faits
Alors qu'il visitait le musée Antonio Canova à Pussagno, près de Trévise, lors d'un séjour en Italie, un touriste autrichien décide de se faire photographier auprès de la statue de Pauline Bonaparte, qui n'est autre que la sœur de Napoléon Bonaparte.
Problème : le touriste d'une cinquantaine d'années s'allonge le temps de la pose sur la statue de Pauline Bonaparte, devenue princesse Borghèse, et au moment de se relever, il casse un orteil de la statue et endommage un autre avec sa main.
Identificato dai #Carabinieri della Stazione di Pieve del Grappa (TV) il turista austriaco che, lo scorso 31 luglio durante una visita alla Gipsotecha “Antonio Canova” di Possagno (TV), ha danneggiato il modello in gesso della statua “Paolina Bonaparte come Venere Vincitrice”. pic.twitter.com/lChXsYmqeG
Malheureusement pour ce touriste autrichien (heureusement pour le musée Canova), les images de vidéosurveillance ont permis à la police de Trévise d'identifier l'auteur de ce vandalisme.
Le musée n'a pas tardé à faire part de son dépit face à la dégradation de la statue de Pauline Bonaparte et surtout au comportement du touriste qui est parti sans rien signaler.
« Notre patrimoine doit être protégé : adopter un comportement responsable dans le musée en respectant les œuvres et les biens qu’il conserve n’est pas seulement un devoir civique, mais un signe de respect pour ce qui témoigne de notre histoire et de notre culture et qui doit être transmis fièrement aux générations futures. »
L'auteur des dégradations s'est dénoncé
Les images ayant fait le tour des réseaux sociaux, le touriste n'a eu d'autre choix que de présenter ses excuses au musée Canova et a adressé un courrier à Vittorio Sgarbi, président de la fondation.
« J’ai eu un comportement irresponsable mais je n’étais pas au courant des conséquences », a-t-il avancé pour essayer de se justifier.
Il a ensuite demandé « des informations sur les démarches qui s’imposent à moi concernant cette situation qui m’est très désagréable et pour laquelle, en premier lieu, je tiens à présenter mes excuses ».
Le critique d'art Vittorio Sgarbi et spécialiste d'Antoni Canova a déclaré « apprécier le sens civique » du maladroit, et prendre acte de ses excuses.
Pour le moment, la statue de Pauline Bonaparte, débutée en 1804 et terminée en 1808, a été mise en sécurité en attendant sa restauration.