Les vacances que cette famille attendait avec impatience n’auront finalement jamais eu lieu. La faute à Ryanair qui leur a refusé l’embarquement au dernier moment...
Pas de voyage pour Francesca et sa famille
Francesca et neuf membres de sa famille ont été les
malheureuses victimes de surbooking de la part de Ryanair. Le 23 novembre dernier, le groupe de 10 personnes devait s’envoler pour Milan afin d’assister à un match de football de la Juventus de Turin.
Ce week-end, ils l’avaient réservé 6 mois plus tôt afin d’être sûrs d’avoir leurs
billets d’avion pour Milan. Le groupe étant composé de 6 adultes majeurs et 4 mineurs, ils avaient même souscrit l’option « Priority » pour pouvoir embarquer à bord en premier et donc se placer les uns à côté des autres.
Tout se passait bien jusqu’à leur arrivée à l’aéroport. Au moment de l’embarquement, alors qu’ils présentent leurs billets, on leur indique de se décaler sur le côté. C’est là que
les ennuis vont commencer. Mis à l’écart depuis plusieurs minutes, le groupe, qui voit tous les autres passagers embarquer, fait savoir à de multiples reprises au personnel de Ryanair qu’ils attendent de monter dans l’avion.
Avion de la compagnie aérienne Ryanair
© patroykkosmider / 123RF
"Plus que 5 places à bord"
Ryanair, qui avait
appelé la sécurité sachant pertinemment que la situation allait dégénérer, leur indique qu’
il ne reste plus que 5 places à bord et donc que seuls 5 membres de la famille pourraient rejoindre Milan. Impensable pour Francesca.
"Une fois que tous les autres passagers avaient pris place, ils nous ont annoncé que seulement 5 personnes de notre groupe pourraient prendre l’avion car il était complet. Cette pratique d’overbooking est purement scandaleuse. Face à notre insistance, ils ont fait mine de trouver une solution en demandant au commandant de bord de passer une annonce afin de savoir si certains passagers étaient prêts à nous céder leur place contre une indemnité de 400 €. Nous leur avons bien dit que c’était totalement ridicule et, de fait, personne n’a accepté cette proposition." a t-elle déclaré au journal belge La Dernière Heure.
Autre solution proposée par la low cost, faire partir le reste de la famille sur un vol le lendemain, difficile à gérer entre les mineurs devant obligatoirement embarquer avec un adulte et le fait qu’il avaient loué deux voitures sur place. Il fallait donc également que les deux conducteurs prennent le premier vol.
"Cela devenait de plus en plus grotesque." pour Francesca qui a refusé la proposition et indique qu’
"après nous avoir fait cette proposition, les portes de l’avion était fermées et il s’apprêtait à décoller."
rangée de sièges dans un avion
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« Nos enfants, déçus et choqués, pleuraient. On a été traités comme des terroristes »
Toute la petite famille a alors été invitée à quitter l’aéroport par le chemin inverse. Une sortie qui impliquait de franchir les portiques de contrôles dans le mauvais sens. Ce qui a fortement déplu aux contrôleurs qui leurs ont littéralement hurlé dessus.
"Lorsque mon mari a fait part de son agacement, une contrôleuse a envenimé la situation et cherchait l’affrontement. C’est surréaliste car la police a finalement dû nous escorter. Nos enfants, déçus et choqués, pleuraient. On a été traités comme des terroristes alors qu’on était victimes de l’overbooking de Ryanair."
Pourtant dès réception de la confirmation de leur
vol vers l’Italie, la famille avait senti que quelque chose ne tournait pas rond.
"Si nous avions bien les réservations numérotées de sièges pour le retour, ce n’était pas le cas pour l’aller. Nous avons donc pris contact avec Ryanair par chat et on nous a assurés que tout était en ordre et qu’on avait bien nos places réservées à l’aller aussi."
Immédiatement après cet incident, la famille a demandé le remboursement des billets à Ryanair qui n’a remboursé que 5 billets sur les 10, car les 5 autres personnes ont refusé d’embarquer alors qu’il restait de la place en cabine.
« Honteux » selon Francesca qui indique avoir perdu beaucoup d’argent : les billets d’avion, les nuits d’hôtels, les locations de voitures et les places pour le match. Elle a fait également savoir au quotidien belge que
l’affaire n’en resterait pas là.