Si la langue nationale est le hindi, elle ne représente que 20% de la langue maternelle des indiens. L'anglais y est considéré comme l'autre langue importante du pays. Mais, en tout, il y a 18 langues officielles reconnues par la constitution indienne, parmi lesquelles figurent l'ourdou, le bengali, le népalais, le télougou, le marathi, le tamoul ou encore le sanskrit.
Séjourner en Inde, c'est un peu vouloir perdre ses repères et s'immerger dans un pays de contrastes, à la fois économique avec une pauvreté d'un autre âge jouxtant les plus hauts degrés de richesses. Le contraste se poursuit aussi dans les couleurs, avec les magnifiques saris portées par les Indiennes ou encore la richesse des bazars. L'Inde a également le mérite de s'adresser à tous les publics: on peut y faire du trekking et des randonnées, privilégier les visites culturelles, faire des safaris ou encore profiter de ses plages.
Le meilleur moment pour
voyager en Inde est sans aucun doute entre mi-novembre et mi-mars. S'y rendre au mois de mai serait s'exposer à des températures élevées comprises entre 30 et 40°. La mousson arrive dès fin juin et durant les mois d'été, de juin à septembre, le pays est soumis à des précipitations très importantes, entraînant parfois des risques de catastrophes naturelles.
Ses reliefs varient ainsi beaucoup du nord au sud. Tout au nord, l'Inde est ainsi caractérisée par une zone himalayenne où culminent à plus de 800 mètres l'Everest et l'Annapurna. Qui n'a jamais entendu parler de l'ascension de ses points culminants, à savoir le K2 (8611 m) dans l'état du Jammu et Cachemire ainsi que le Kanchenjunga (8698 m) à la frontière du Népal avec l'état du Sikkim ? L'Himalaya marque la frontière avec le Tibet, la Chine et le Népal. Mais c'est aussi en Inde du nord que l'on pourra visiter ses palais magnifiques, à l'image par exemple du Taj Mahal.
Région de maharadjas et de temples jaïns, cette aire géographique abrite aussi des mégalopoles au croisement d'un excès de modernisme et de pauvreté d'un autre âge, comme en témoigne par exemple la ville de Delhi, strictement séparée en quartiers orientaux, avec ses ruelles étroites, ses bazars et ses mosquées, et de l'autre New Delhi, aux vastes boulevards et aux résidences d'été de type colonial, vestiges de la période de domination britannique (1750-1947).
Parmi les autres reliefs typiques de l'Inde, on distingue aussi la plaine indo-gangétique, qui s'étend de la mer d'Oman à l'ouest et se termine au golfe du Bengale à l'est. Fondée sur des terrains sédimentaires, elle est aussi la région la plus peuplée de l'Inde et est formée par les bassins du Gange, de l'Indus et du Brahmapoutre.
La poursuite de l'exploration du pays passe aussi par une visite dans le plateau du Deccan, situé dans le sud de la péninsule. Le relief y est encore différent: à l'ouest, on y trouve une chaîne montagneuse de 1500 m de haut appelés les "Ghâts" occidentaux, lesquels rejoignent par les monts de Nilgiri (2630 mètres), les «Ghâts» orientaux qui se trouvent à l'est et dont la hauteur atteint quelques 610 m.
C'est aussi dans le sud du pays que l'on pourra visiter Mumbaï, la ville montante de l'Inde et véritable capitale à la fois commerciale et financière du pays. Le contraste y est à son paroxysme: non loin des beaux restaurants très à la mode, gisent des bidonvilles. Et partout, une population nombreuse et affairée, qui déambule pour affaires ou pour le plaisir.