Après plus de vingt ans de rétablissement de la démocratie et d'ouverture des frontières, la capitale roumaine a subi d'importants travaux de rénovation et de modernisation. Mais certaines des œuvres mégalomaniaques de l'ère Ceaucescu restent indéboulonnables à en juger par le palais du parlement, appelé sous l'ère du conducator «la maison du peuple ».
Il aura fallu raser 1/5 de la ville, expulser des populations, supprimer des églises, employer 20 000 ouvriers pour aboutir à la construction de ce bâtiment, reposant sur l'utilisation des plus beaux marbres, et qui devait initialement contenir les quatre plus grandes institutions de la nation : inutile de préciser que la facture fut astronomique… Le bâtiment est désormais utilisé pour héberger la chambre des députés et des sénateurs.
Mais un
vol pour Bucarest ne se résume pas à la visite de son parlement : la ville offre ainsi de très jolis parcs et de magnifiques quartiers, à l'image de celui de Lipscani et de son dédale de petites rues. On y admirera en particulier les églises Stavropoleos et Doamnei, le passage Macca-Vilacrosse, dont la forme ressemble à un fer à cheval et dont la construction remonte au début du XX e siècle. C'est aussi un quartier en pleine transformation où les anciennes échoppes sont peu à peu remplacées par des boutiques chics et des antiquaires.
La ville regorge aussi de musées appartenant à tous les genres : longtemps consacré au parti communiste, le musée du paysan roumain est désormais consacré à la richesse du monde agricole et paysan et a même reçu en 1996 le titre de meilleur musée européen.